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FSX est un logiciel pas comme les autres. Sa manière
d'exploiter le matériel et le système d'exploitation est très spécifique. C'est
pourquoi les machines sont très facilement stressées lorsqu'on demande à
afficher beaucoup de détails. Et parfois, on constate que l'ajour de tel ou tel
composant sensé booster n'importe quel programme n'a aucun effet avec FSX, voire
aggrave encore les choses. Il est un fait qu'on ne peut pas extrapoler les
performances d'un système réputé imbattable sous un jeu très high-tech (Crysis,
Oblivion...) en espérant que l'effet sur FSX sera forcément similaire. Chaque
jeu a sa propre histoire, et celle de FS remonte à la nuit des temps du jeu sur
PC. Sans aller aussi loin dans le passé, il faut simplement comprendre une chose
: FS a pour tâche de représenter en temps réel un paysage dans un rayon de 120
km autour de lui et qui recouvre le monde entier, en tenant compte de conditions
météo variables selon l'endroit, sous toute saison et à toute heure du jour. On
est donc dans un univers totalement différent de celui des autres jeux et en
termes de programmation, c'est totalement différent. Lorsqu'on décide de lancer
la programmation d'un tel simulateur, on part pour de longs mois de production
de code en respectant certaines règles qui sont arrêtées dès le départ et qui ne
peuvent plus être modifiées sous peine de tout recommencer. Et ces règles
tiennent compte d'un élément : la puissance estimée des machines qui arriveront
sur le marché durant la vie commerciale du produit. Cette estimation est parfois
infirmée par les faits. C'est ce qui est arrivé à FSX. Lorsque le Top départ a
été donné, on pensait que les successeurs des P4 et des Athlon XP seraient assez
ressemblants à leurs aînées avec une fréquence d'horloge de 6 Ghtz. Or les
processeurs qui ont succédé aux P4 et Athlon Xp étaient plus lents en fréquence
mais multiprocesseurs. C'est cette erreur qui a fait de FSX un produit si
décevant et a rendu nécessaire la programmation des SP1 et SP2 qui ne sont pas
des reprogrammations en profondeur, ce ne sont que des sparadraps qui cachent
les plus grosses fissures.
Il y a donc un décalage entre FSX et le matériel actuel
qui fait que certains composants ne sont pas exploités par le simulateur et que
d'autres lui font le plus grand bien. Au-delà du choix de tel ou tel composant,
il faut donc aussi optimiser un matériel pour le mettre le mieux en phase
possible avec ce dont FSX a besoin.
Passons en revue les différents domaines qui peuvent
permettre de favoriser FSX ou au moins de ne plus le pénaliser :
A) Les optimisations matérielles
1) Booster le processeur
C'est un fait indéniable : la fréquence du processeur
est un des éléments les plus importants pour la fluidité de FSX. Si chaque
génération a une capacité de calcul meilleure que la précédente à fréquence
égale, il est évident que le même processeur dont on augment la fréquence de
100% gagne 70% d'images/seconde en plus. tous les processeurs de type Core2 duo,
Core 2 quad ou Core I7 ont en commun une marge d'overcklocking intéressante. La
plupart des cartes mères permettent de pratiquer ceci assez facilement. Il est
hors de question de vous donner une leçon d'overclockage ici, mais quelques
remarques s'imposent :
 | Les processeurs d'entrée de gamme ont très
souvent un potentiel d'overcklocking de 80% |
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Remplacer
le ventilateur CPU d'origine par un modèle de haut de gamme coûte 60
euros, mais ça en vaut le prix : alors que le niveau sonore est beaucoup
plus faible, le processeur perd 20°C, ce qui permet de se donner une bonne
marge de sécurité. |
 | Si vous n'êtes pas à l'aise dans cette opération,
poussez simplement votre machine sans toucher aux voltages, le risque de
commettre l'irréparable est alors quasi nul. |
 | Les derniers Phenom d'AMD ont également une très
belle marge d'overcklocking, il est actuellement possible d'avoir une très
bonne machine FSX pour un prix très avantageux aussi bien sur une base
Intel que sur AMD. Ce qui n'était plus le cas depuis plus de 2 ans. |
2) Booster la carte graphique
La marge d'overcklocking des cartes graphiques est
beaucoup plus réduite que celle des processeurs de dernière génération. Les
drivers ATI permettent de modifier directement les fréquences des différents
sous-systèmes graphiques. L'effet sur FSX est habituellement peu mesurable et
sans commune mesure avec l'augmentation en consommation électrique.
Par contre il est souvent bénéfique d'optimiser les
différentes options du driver. Des logiciels comme Nhancer permettent souvent
d'avoir rapidement une image plus belle voire plus rapide en fixant les méthodes
d'antialiasing par exemple.
3) Booster le système disque
l'accès aux fichiers au lancement d'une situation peut
devenir longuet. Si votre système disque est fragmenté, celà peut devenir
catastrophique. Un logiciel gratuit comme Defraggler qui permet de choisir les
seuls fichiers à défragmenter permet de régler ce genre de soucis sans
défragmenter toute une partition pendant 20 heures. Il va sans dire que passer à
un SSD rend un PC nettement plus réactif. SI vous achetez un seul SSD, le mieux
est de réinstaller Windows sur celui-ci, ainsi que FSX. Il faut donc prendre un
SSD assez grand : regardez la place qu'occupe votre Windows actuel (y compris le
cache mémoire + la place de votre FSX avec tous ses add-ons). Par sécurité,
prévoyez encore 20 Go de plus.
B) Les optimisations du système d'exploitation
Windows XP fait tourner facilement 35/40 services qui
parfois sont inutiles durant une sessions FSX. Vista en utilise plutôt 60/65.
Mais certaines suites logicielles fournies avec votre scanner, votre imprimante
ou votre antivirus peuvent charger la barque au-delà du raisonnable. Il est
certain que lorsque votre simulateur s'arrête pendant plusieurs longues secondes
lorsque vous êtes en train de peaufiner un atterrissage mais que tel ou tel
programme cherche ses mises à jour, ça gâche le plaisir ! Beaucoup de processus
sont capables de telles horreurs, certains moins systématiquement, mais tous
prendront un peu de votre précieux temps machine et un peu de RAM. Il existe des
utilitaires tels AlacrityPC qui permettent de stopper tous les services inutiles
au lancement de FSX et même de mieux lancer les programmes nécessaires, puis de
tout remettre en l'état d'origine à la fermeture du simulateur. Un Windoxs 7 ou
8 allégé
tournera avec 12 processus actifs, tout en permettant de lancer une session FSX
avec IVAO. On peut donc considérablement améliorer l'environnement dans lequel
FSX est exécuté.
C) Les optimisations de FSX
FSX compte de nombreuses options dont certaines sont
plus gourmandes que d'autres. Ainsi :
 | Le réglage des reflets à fond peut coûter très
cher, alors que l'avant-dernier cran sera nettement plus raisonnable pour
un résultat à peine moins spectaculaire. |
 | Les ombres au sol sont très pénalisantes, et
peuvent diviser la vitesse par 2 |
 | Le trafic est hors de prix, que ce soit avions,
véhicules au sol, trafic routier ou naval. La nature des fichiers qui
génèrent ce trafic n'est pas anodine, car seuls les modèles récents
adaptés spécialement pour FSX SP2 permettent d'exploiter correctement le
matériel. "Compatible FSX" ne signifie pas forcément "optimisé SP2", la
différence peut être énorme au niveau de la charge processeur. c'est toute
la différence entre les avions World of AI ou Project AI qui sont
compatibles FS9 et FSX, et les add-ons récents ou récemment patchés pour
le SP2 qui peuvent réduire de moitié
la surcoût en images à traffic égal. |
 | Les nuages sont bien moins gênants lorsqu'ils
sont en qualité de transparence minimale |
 | Le tuning des fichiers de configuration est une
autre possibilité, mais cet aspect est tellement vaste qu'il ne sera pas
abordé ici |
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