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Les éléments à connaître pour
upgrader ou remplacer votre ordinateur "spécial simulation" :
FSX, P3D, mais pour faire quoi avec ? Aujourd'hui, les usages
du simulateur sont très différents d'un utilisateur à l'autre. Si bien qu'il
n'y a pas de réponse universelle adaptée à chaque type d'usage. Avant de
faire un choix aussi structurant, il faudrait peut-être se poser la question
: Qu'est ce que j'attends de mon FSX, quel type de simmer suis-je donc. Pour
tout savoir sur l'enveloppe de simulation, c'est
ICI, et pour savoir à quel type
type de simmer vous ressemblez le plus, c'est
ICI. |
FS X ou P3D et le matériel
A sa sortie en octobre 2006, FSX a beaucoup déçu ceux qui
ne possédaient pas une machine correspondant au haut de gamme du moment. On
pouvait lui reprocher tout d'abord sa façon d'exploiter le matériel : gourmandise en RAM
centrale, RAM graphique, très forte dépendance à la vitesse du CPU et à celle du système disque d'un côté,
non exploitation des dernières évolutions en matière de processeurs et de
cartes graphiques d'autre part. Enfin son décalage technologique face à
la promesse d'un version compatible DX10.
Mais FSX n'a plus évolué depuis 2007, alors que depuis, le
matériel a continué à régulièrement gagner en puissance de calcul.
Tant et si bien que sur une enveloppe de simulation
équivalente à FSX Sp2 de 2007, on peut tout activer avec une machine qui n'a
rien d'ésotérique :
Avec FS X SP2, une machine pas
nécessairement très récente est
souvent parfaitement suffisante
Si vous disposez d'une machine avec 6 Go de RAM et un
processeur de 3 ghz associé à une carte graphique de 150/200 euros, attendez vous à pouvoir activer presque toutes les options graphiques
(sauf les différents trafics qui ne doivent pas excéder 80%, les ombres au sol
et les reflets) et à mesurer 25/30 images seconde au-dessus de scènes urbaines
chargées. Autrement dit, pour vous petits veinards, le principal souci résidera
dans les temps de chargement car les scènes sont parfois un peu longues à
charger (d'autant que vous chargez tous les détails !). Ceci dit, au sol sur un
des terrains les plus fouillés (KLAX, par exemple), lorsque le traffic AI est
dense, il ne faut pas s'attendre à mieux que 15 images/seconde. Avec FSX, une
telle vitesse est suffisante pour pouvoir effectuer un roulage satisfaisant dans
un environnement peuplé et pour s'élancer sur une piste.
Avec une machine plus ou moins ancienne (+
de 7 ans), il faut faire un
choix
A l'autre extrémité de la gamme, si vous disposez d'une
configuration moins récente et monocore, vous ne pouvez pas profiter pleinement
de FS 10 SP2. Vous voilà donc confronté à un
choix : upgrader votre machine ou tout changer.
Nous allons tenter de vous aider à déterminer la
meilleure stratégie en fonction de ce que vous avez déjà.
Faut-il upgrader ou tout changer ?
Pour FSX, il y a 4 éléments importants dans une machine :
- la carte mère, parce qu'elle vous impose la gamme des
3 composants suivants
- le processeur, parce que FS lui confie la demande de
calcul principale. Il faut au moins un dual core et si la vitesse est un peu
faible pouvoir l'overclocker (ce qui dépend de la carte mère). Tout
processeur monocore
est désormais à remplacer.
- la mémoire, parce que sa vitesse conditionne celle du
processeur et sa quantité trop réduite ralentit FS en dessous de 2 Go. Si vous
avez des connecteurs disponibles pour passer à 2 Go, faites le. Vous ne
pouvez pas espérer de résultat satisfaisant avec moins de 2 Go ! Vous ne
verrez rien de plus en dépassant 4 Go.
- la carte graphique, parce que sa vitesse conditionne
aussi en partie la fluidité de l'image et que sa quantité de RAM trop réduite
ralentit FS en dessous de 512 Mo. Vous ne pouvez pas espérer de résultat
satisfaisant avec moins de 512 Mo ! La vitesse de la RAM graphique est
déterminante car c'est lorsque les données y sont transférées que leur
traitement est le plus ralenti.
Nous ne tiendrons pas compte du système disque ici, à la
fois pour simplifier et parce que c'est un composant qui n'est pas aussi
essentiel pour la vitesse d'affichage, même si les temps de chargement de FS X
sont conditionnés par le flux de données du système disque et que les SSD se
démocratisent rapidement et offrent un confort de chargement très appréciable
avec FSX.
Le seul changement de la carte mère est bien sûr
impossible. Son remplacement vous obligera pratiquement à remplacer aussi le
processeur et presque certainement la RAM. Si vous changez de Carte mère (CM),
il vous faut donc changer CM + CPU + RAM. Et vous pourrez difficilement changer
de CM en gardant votre carte graphique actuelle ! Un changement de CM revient en
fait à changer de machine, un upgrade revient à conserver au moins votre CM
actuelle et à vous renforcer sur les autres postes sensibles : CPU, RAM, CG.
Améliorer le fonctionnement de FS X passe
obligatoirement par un changement parmi les 3 derniers éléments.
Un upgrade est raisonnable si en intervenant sur
un seul des 3 éléments vous obtenez la configuration suivante :
 | Processeur dual core (vrai dual core, pas
hyperthreading qui est reconnu comme monocoeur par FS) |
 | 2 Go de RAM |
 | Carte graphique à 512 Mo de RAM |
Si vous devez intervenir sur 2 de
ces éléments pour arriver à une telle configuration, achetez du matériel
d'occasion. Au prix du neuf, il vaut mieux tout changer quitte à attendre un peu plus longtemps
pour avoir mieux pour le même budget !
Comment déterminer les limites de mon système (ou jusqu'où mon processeur
peut-il aller)?
Au prix des cartes graphiques, on hésite forcément
à faire l'acquisition d'un tel bijoux technologique en se disant que si sa
puissance est trop importante, elle se tournera les pouces en attendant le processeur et que le gain de
vitesse n'est pas en rapport avec le coût financier. En fait, il est assez
simple de déterminer si il est raisonnable d'espérer un gain du changement de carte
graphique. Ce test est particulièrement utile sous FSX qui met les systèmes les
plus fringants datant de 2005 sur les rotules.
Dans FSX, (ça marche aussi sous FS9) ou P3D :
 | Placez l'avion à l'arrêt à un endroit où on voit à la
fois de l'eau et du relief (Chambéry ou Bora Bora selon votre humeur) de jour
et au printemps |
 | Mettez vous en vue cockpit et escamotez totalement le
tableau de bord. |
 | Coupez le son. |
 | Chargez le thème météo beau temps pour avoir un peu
de nuages |
 | Sauvegardez le vol pour pouvoir refaire le test plus
tard avec d'autres réglages |
 | Pressez 3 fois sur shift+Z pour voir le compteur
d'images. |
 | Dans les options graphiques, il faut maintenant
décocher toutes les options, mettre tous les réglages à gauche, et le limiteur
d'images à droite (infini), et sélectionner la plus petite résolution possible |
 | Notez la valeur moyenne de l'affichage, c'est
affolant, vous venez de tripler votre frame rate ! Bon, c'est effectivement
très très moche. Mais dans cette configuration, vous êtes certain(e) que ce qui
limite votre vitesse, c'est le processeur et pas la carte graphique, parce
que celle-ci n'a pratiquement rien à faire ! Votre carte graphique va donc au mieux
pouvoir maintenir la vitesse que vous venez de mesurer mais en activant plus
ou moins de ces options qui embellissent énormément le simulateur. Si à ce
stade, la vitesse est encore trop faible pour pouvoir voler correctement, votre
machine n'est pas à la hauteur et elle ne le sera jamais ! |
 | Maintenant, retournez dans les réglages et activer le
filtrage anisotropique ainsi que l'antialiasing. L'image est déjà plus
acceptable. Normalement, votre carte graphique doit encaisser ce boulot sans
souci et vous devriez avoir la même fluidité qu'auparavant. Si vous notez une
perte dès ce stade, votre carte graphique limite déjà votre système, et la
remplacer devrait vous permettre de gagner des images/seconde. Si vous
constatez que votre fluidité est restée au maximum du processeur, alors ça
vaut la peine de pousser plus loin nos investigations pour trouver les
limites potentielles de la machiner. |
 | Retournez dans les options d'affichage et décochez à
nouveau le filtrage et l'antialiasing |
 | Dans l'onglet décor, réglez les curseurs de maille du
terrain, la résolution des textures et l'autogen à votre convenance. Faites
plusieurs tests et notez à chaque fois vos réglages ainsi que le résultat
obtenu. Ces trois paramètres entraînent logiquement de plus en plus de calculs
car votre processeur peaufine de plus en plus la fabrication de l'image . Si vous obtenez une réglage qui
permet d'avoir un niveau de détails que vous jugez acceptable et restez
au-dessus de 20 images, alors un changement de carte graphique n'est pas
absurde. Mais pour gagner quoi ? Le test suivant va nous montrer ce que votre
carte actuelle ne peut pas vous donner. |
 | Réactivez le filtrage anisotropique et l'antialiasing.
Notez le résultat. Si la perte constatée est sévère, vous avez une bonne raison de
changer de carte graphique. Mais n'oublions pas que nous avons réduit la
résolution. Il faut aussi la remettre à la valeur que vous souhaitez employer
(avec un écran TFT, vous avez peu de choix). Renotez la valeur, plus la perte
suite à cette dernière intervention est sévère, plus le changement de carte
est justifié. Imaginons que vous obtenez lors de cette dernière mesure 10
images /seconde. |
 | Il vous faut maintenant trouver sur internet ou dans
une revue un comparatif incluant votre carte graphique et celles que vous
envisagez d'acquérir. Prenez garde à faire ce comparatif à la résolution que
vous allez employer, sinon votre estimation sera inexacte. Le gain de performance
à rechercher est d'obtenir un score double (pour doubler les 10 images/seconde
et passer à un petit 20). Si une telle carte existe (mais en mono GPU) et qu'elle entre dans
votre budget, il faut encore vérifier si elle va avec votre carte mère. Après,
à vous de voir ! |
 | Notez que nous n'avons pas activé les reflets ni les
ombres. Si vous passez à une carte graphique nettement plus moderne, la perte
de vitesse assez monstrueuse induite par l'activation de ces effets
indéniablement très beaux sera proportionnellement moins forte, car ces
fonctions seront plus facilement supportées au niveau matériel et déchargeront
mieux le processeur. Il ne faut donc pas les activer car le comparatif serait
faussé. |
D'autres tests faciles à réaliser soi-même figurent dans
la Foire Aux Questions
L'évolution prévisible de la technologie et du marché en 2017
Aujourd'hui, un PC quad core tournant à 3 Ghz muni de 6
Go de ram, d'une vraie carte graphique au moins de génération DX10 et 1 Go de
Vram permet de faire tourner FSX comme une horloge sur un affichage de type
1920X1200.
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Processeurs
64 bits à plusieurs cœurs. Il en existe depuis pas mal de temps, mais ils
étaient mal exploités par XP. Si FS X est et restera un jeu 32 bits, il tire
cependant bien mieux parti des dual core, voire plus encore. Mais cette
limitation au 32 bit rend inutile de posséder plus de 3 Go de Ram sous XP.
Par contre, un Windows en 64 bits (XP, Vista ou Seven, peu importe) gère
bien mieux la RAM au-delà des 3 Go. Le multi écrans sur mono PC passe bien
mieux en environnement 64 bits avec 4 Go, voire plus si la ou les cartes
graphiques cumulent beaucoup de RAM. Il va sans dire que la nouvelle gamme
de processeurs Intel sur socket 2011, avec ses 6 cœurs et ses fréquences
élevées, est très à l'aise avec FSX. |
 | Système d'exploitation Windows 10 et DirectX 10. Là,
ce sont les fondements même de l'informatique ludique qui sont rénovés en
profondeur par rapport à 2006, ce qui a enclenché une adaptation de toute la gamme des
produits associés, tant des programmes que des matériels. Bientôt, plus
personne ne voudra sérieusement continuer à jouer sur un jeu fait pour XP.
Pour l'heure, les dernières générations de cartes graphiques atteignent un
niveau de puissance intéressant, mais Windows 7 marche aussi à merveille
pour FSX. |
 | Evolution constante des systèmes disque avec l'arrivée
à maturité des disques SSD qui se
démocratisent rapidement et offrent des temps de chargement
au lancement de FSX très sensiblement améliorés. Un SSD de 256 Go entièrement dédié à FSX
et à ses innombrables add-ons
devient donc un investissement rentable et très abordable pour qui simule intensément.
C'est
encore plus vrai pour les développeurs qui redémarrent très souvent le
simulateur. |
Denis ALBISSER
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