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S'il
faut tout changer, quand faut-il le faire ?
Bien sûr, si votre machine a plus de 4 ans et que vous
ne supportez plus la lenteur de FS X SP2 changez tout de suite toute la bête !
Même si on ne peut pas encore toujours tout mettre à fond, on est malgré tout à
l'aise avec une machine complète à 1200 euros
(sans écran).
Exemple de configuration au 13/01/2013 :
Boitier Antec Atlas alimentation 500 W : 154 euros
Carte mère ASUS P8H61 R2 : 70 euros
Mémoire Corsair Dominator Platinum 8 Go (2x4 Go) DDR3 2333 Mhz CL9 : 124
euros
Processeur Intel Core I5-3570K (3.4 Ghz) : 204 euros
Carte graphique Gainward GeForce GTX 670 2 Go : 339 euros
Disque SSD Crucial M4 256 Go + Windows 7 professionnel : 344 euros
Prix TTC constaté sur LDLC : 1235 euros
Pour 1.235 euros,
on détient donc une unité centrale avec d'excellents composants et un rapport
qualité/prix idéal, qui offrira des performances parfaites en mono écran et un
confort sans défaut avec son système disque SSD. Sur cette configuration,
l'enveloppe de simulation pourra sans souci être beaucoup plus évoluée qu'un FSX
de base tel qu'il se concevait en 2006. Parfait pour une
enveloppe de
simulation améliorée.
Donc, vous pouvez vous dire que si votre bonne vieille machine vous
lâche, une machine neuve de 2013 vous donnera un très très beau résultat !
Les éléments à prendre
en compte pour constituer une configuration pour FS X
La puissance de calcul des PC récents est nettement
meilleure que ce dont on disposait lors de la conception de FSX. Mais si à
l'époque on volait le plus souvent avec un écran cathodique en 1024x768, nous
voulons aujourd'hui un affichage en très haute résolution, souvent splitté sur
plusieurs écrans LCD. Autrement dit, si la puissance brute a fini par rejoindre
celle nécessaire pour avoir un affichage fluide, la course aux armements n'est
pas encore terminée et il ne suffit pas de mettre 2000 euros sur la table pour
avoir un résultat irréprochable.
En 2013, concevoir une configuration optimisée pour FSX
passe toujours par les mêmes fondamentaux qu'en 2006.
Les points importants au niveau du matériel sont :
 | la puissance de calcul du processeur : on n'a pas
encore trouvé l'idéal |
 | la puissance de calcul de la carte graphique :
les séries sorties depuis 2010 sont à la hauteur du défi |
 | la bande passante de la mémoire graphique : il
faut une carte avec de la RAM bonne qualité (GDDR5) |
 | le nombre de coeurs processeurs physiques alloués
au simulateur : il y en a forcément au moins 2, mais 4 ou 6 c'est mieux
pour la qualité de l'image plus que pour la fluidité |
 | la bande passante du système graphique : les flux
de données sont à haut débit en PCI express 3 |
 | l'efficacité du système disque : un SSD rend les
temps de chargement beaucoup lus supportables |
 | la quantité de RAM graphique : avec les
résolutions d'image actuelles, 2 Go ne sont pas de trop |
 | la quantité de RAM centrale : Au moins 6 Go, car
avec 4 Windows est obligé de rationner FSX. |
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CONCERNANT LE PROCESSEUR :
C'est le composant essentiel pour la vitesse de chargement et la fluidité de
l'affichage. Le processeur doit décrire le monde de FSX en temps réel, à 120
km devant la caméra, chaque arbre, chaque relief, chaque objet, chaque traffic,
chaque nuage et chaque fumée. Et dès que l'avion démarre, l'état de chaque
composant de l'engin, la position de l'avion, etc... Sa puissance de calcul
est donc mise à l'épreuve et il est la plupart du temps totalement accaparé
par le simulateur. Au lancement, FS X utilise tous les cores pour
charger les éléments à afficher, déterminer la position de la caméra et
restituer l'image jusqu'à 120 km
devant la
caméra. Puis, lorsque tout est chargé, le Core zéro continue à afficher
l'image seul. Plus le processeur a de cores, plus on sous-utilise alors son
potentiel. Tant qu'il n'y a rien à charger, c'est la fréquence du Core qui
détermine la vitesse d'affichage. Mais le chargement de l'autogen au fur et à mesure
qu'on avance remet les pendules à l'heure, car cette opération sollicite à
nouveau tous les cores et ceux-ci vont limiter l'effet assez comique des
objets 3D qui surgissent du néant 30 secondes avant qu'on les survole. Et de
toute façon, au bout d'environ une minute de vol, FS a besoin de
décharger les éléments dont la caméra s'est éloignée et d'aller charger ceux
qui entrent dans son rayon d'action. Tous les cores disponibles sont alors
brièvement sollicités. Plus on a de cores, moins la vitesse va chuter.
Plus on vole vite, plus les phases de chargement vont se succéder rapidement. Dès qu'on entre en virage, le rayon d'action de la caméra se déplace, et le
déchargement/chargement se fait en continu. C'est pour cette raison que
l'image saccade en virage alors même que le compteur d'images ne chute que
légèrement. Sur un Quad Core, l'image en virage reste parfaitement fluide.
D'autre part, tous les programmes annexes à FS qui tournent de façon
indépendante peuvent être exécutés par les cores supplémentaires afin de
décharger le core zéro : FSUIPC, IVAO, FSInn, etc... sont autant de routines
qui peuvent vous ralentir de façon sensible si elles restent confiées au même
core que le moteur d'affichage. FSX SP2 chargé et accompagné des logiciels
optionnels habituels liés au réseau (IVAO, FSINN etc...) mobilise toutes les
ressources d'un processeur double coeeur. Si vous volez au ras des
flots au milieu de l'océan, un dual core à 3 Ghz battra un quad à 2,4 Ghz.
vous aurez sans doute 30 images contre 25; Mais si vous survolez la forêt
amazonienne ou une grande ville, le quad core repassera certainement en tête.
FSX est un programme très complexe, qui reproduit une variété
infinie
de
situations en jouant sur un nombre de variables immense. Il est peu maîtrisé
des rédactions qui effectuent les tests de matériel, celles-ci l'utilisent
rarement dans leurs comparatifs. Et lorsqu'elles le font, c'est sans préciser
les conditions dans lesquelles le simulateur est configuré, le type de
situation utilisé, souvent sous DX9, ce qui en 2013 est une hérésie. Aussi, tout
graphique comparatif non accompagné d'informations détaillées sur les
conditions de mesure est à prendre avec beaucoup de prudence. Comparer un
E8400 et un Q6700 sous FSX ne peut pas se résumer à un simple comptage
d'images seconde sous 3 ou 4 résolutions d'écran différentes. C'est d'ailleurs
cette terrible variabilité des mesures qui rend les revues si peu prolixes
avec FSX. Elles préfèrent les jeux avec des démos et des compteurs d'images;
tout le monde peut reproduire exactement les mêmes scènes et décliner ses
réglages machine pour mesurer les différences de manière reproductible. En matière de
processeur, les deux seules choses qui sont sans appel, c'est qu'il faut au
moins un dual core rapide (avec un potentiel d'overcklocking confortable si
vous vous en sentez le courage) et que les processeurs AMD sont aujourd'hui nettement
distancés par les Intel. Dans la série Core I7 2x00, les modèles avec un K
sont particulièrement aptes à l'overcklocking. Un 2600 K peut atteindre assez
facilement 4,5 Ghz en aircooling et 5 Ghz en watercooling. Il devient alors
assez difficile de faire saccader FSX même en survolant Manhattan !
- CONCERNANT LA MEMOIRE :
Un
Windows
32 bits est par définition limité à 4 Go, et n'en alloue alors que 3 aux
applications, 1 Go étant réservé à la mémoire paginée. Windows utilise
lui-même de la RAM pour tourner, sans compter d'éventuels programmes résidents
liés au simulateur. Avec 4Go, vous ne disposez donc plus de la totalité de ce
que FSX peut exploiter. Enfin, les modèles Core I7
qui travaillent non plus sur 2 mais sur 3 jeux de barrettes ne se porteront que
mieux avec 6 Go. Sur les systèmes
très sollicités, il peut être judicieux d'installer des radiateurs sur les
barrettes qui chauffent pas mal, en particulier en cas d'overclocking. Choisissez de préférence de la RAM de marque (CRUCIAL, INFINEON,
KINGSTON, SAMSUNG). Les barrettes mémoires sont le facteur limitant en
overcklocking, leur capacité à encaisser des vitesses plus élevées est
primordiale. Les timings mémoires conditionnent leur capacité à transférer les
données vers la carte graphique, ce qui a un effet sur la netteté de l'image,
car les textures arrivent plus rapidement. Autrement dit, de la RAM bas de
gamme avec des timings trop longs peut vous faire perdre le bénéfice netteté
d'une carte graphique dernier cri.
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CONCERNANT LE SYSTEME DISQUE : Si vous devez changer de disque dur, passez au SATA
géré par toutes les cartes mère récentes. Système disque véloce de type SATA III
(le gain de vitesse en mode NCQ est de l'ordre de 20%) et de préférence avec 2
disques. Aujourd'hui, il faut privilégier les modèles avec 16 Mo de cache,
c'est forcément un gain de rapidité ! Petit truc: le disque est plus rapide
lorsqu'il est vide, car les têtes se positionnent sur l'extérieur des
plateaux. Si vous installez un second disque, transférez y d'abord le fichier
d'échange de Windows puis installez FS immédiatement après.
Aujourd'hui, il est prouvé qu'on gagne en fluidité si le cache mémoire de
Windows est installé sur un autre disque (et pas une autre partition du même
disque) que FS, car les 2 disques peuvent travailler simultanément. Le gain de
vitesse sera donc immédiat avec FS2004, et on peut gager que aussi bien Seven
demandera de la place et que FS10 consomme 14 Go à l'installation. Depuis peu,
les disques SSD deviennent abordables pour des dimensions qui sont
compatibles avec l'installation de FSX. On peut trouver un disque de 120
Go pour moind de 100 euros. C'est cher, mais très rapide, le temps de
chargement de FSX est divisé par deux, ce qui n'est pas négligeable sur les
scènes du type France VFR par exemple. Et des outils comme REX deviennent bien
plus confortables avec un SSD. Enfin, Windows7
gère mieux ces disques en répartissant les cycles d'écriture sur les divers
transistors de manière uniforme afin de ne pas les user de manière inégale.
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CONCERNANT L'ALIMENTATION : Alimentation de qualité et délivrant
500 W minimum pour un système avec une carte graphique à la hauteur. Si vous voulez que votre config soit stable, n'hésitez
pas à investir dans une alimentation de qualité, conforme aux spécifications
techniques AMD ou Intel, (c à d délivrant au moins 22 ampères sur le 3.3 volts ).
Si votre boîtier ATX est bien ventilé, vous pouvez remplacer son alimentation,
les dimensions sont standardisées.
- Les configurations modernes chauffent. Mettre 1200
euros de composants dans un boîtier à 80 euros mal ventilé est un peu risqué.
Un bon boîtier (solide, accessible, conçu pour bien refroidir, bien ventiler
et ne produisant pas de vibrations inutiles) revient à 80-100 euros sans alim.
Une bonne alimentation à 120-160 euros vous fournira 500 Watts qui devraient
pouvoir suffire pour votre nouvelle configuration et même la prochaine pour FS
XI car les fabricants misent désormais beaucoup sur la baisse des
consommations électriques des composants.
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CONCERNANT LA CARTE GRAPHIQUE
: La carte graphique représente un enjeu important dans deux
domaines très différents : Avec le même processeur (et en supposant qu'il
s'agit d'un modèle de type I7 2700K qui est 5 ans plus jeune que FSX), on peut
facilement mesurer un gain de fluidité si on monte en gamme :
Mais
il faut tenir compte d'un autre facteur : la netteté de l'image qui est
plus difficile à objectiver et qui est à la fois conditionnée par la quantité
de RAM que contient la carte et par la vitesse de transfert entre la RAM
centrale de la machine et la RAM de la carte graphique. La qualité des deux
mémoires est donc ici un élément décisif. La netteté de l'image est dépendante
de la résolution, autrement dit en mode triple écran, il n'y a aucun doute qu'une
carte équipée de 3 Go sera plus nette qu'une carte à 1,5 Go, surtout avec les
textures notablement plus grandes induites par les différents compléments du
type REX, GEX etc... Avec un 22 pouces, prenez au moins une carte à 1 Go, mais les
solutions multi-écrans gagneront à disposer de plus. Il est vérifié que FSX peut
amener votre carte graphique à utiliser plusieurs Go de RAM, sachant que si
elle est trop sollicitée, FSX soit plante soit s'arrête tout simplement et
retour au bureau ! Dans le prix d'une machine FS X équilibrée et conçue pour
du multiécran, la carte
graphique est proportionnellement plus importante. Pour un Core I7,
il est évident qu'une AMD de type Radeon 78XX ou mieux 79xx est de rigueur,
chez Nvidia ou GTX G6xx rendra des services équivalents. Les cartes à 2 GPU sont plus rapides sur la plupart des jeux ... sauf
sous FS X ! De plus, chaque GPU utilise sa propre RAM mais sans pouvoir la
partager avec l'autre GPU, et la fabrication de l'image ne dispose donc en
réalité que de la moitié des transistors embarqués. Cependant, les configurations multi écrans se
démocratisent avec la baisse de prix des LCD. Et force est de constater qu'à
ultra haute résolution, il faut plus de 1 Go de RAM et que les cartes bi GPU
type ATI 5970 sont plus rapides que leur équivalent mono GPU d'environ 24%
sous FSX. Source :
http://www.hardocp.com/article/2010/01/05/amds_ati_radeon_eyefinity_performance_review/6
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Enfin, toute configuration doit être cohérente :
Votre écran plat vous impose une certaine résolution. Cette résolution vous
impose une performance minimale en carte graphique et cette carte graphique ne
donne toute sa puissance que si votre processeur est capable de suivre.
Autrement dit, une carte mère de 2006 avec un processeur du même âge
ralentiront une carte graphique de 2012. Si vous mettiez un bel écran de
26 pouces en 1920X1200, vous n'en auriez pas pour votre argent. Mais à
l'inverse, si vous restez à une résolution modeste (minima de vista =
1024X768X32), une carte graphique de très haut de gamme n'aura aucun intérêt,
car le haut de gamme est conçu pour rester performant en très haute
résolution, en résolution standard il n'est pas plus rapide qu'un modèle
courant), il est parfois même moins rapide. Un écran moderne affiche au moins une résolution de 1680X1050
pour exploiter la puissance des nouvelles cartes graphiques, sachant que W7 est plus adapté aux écrans larges qui sont peu pratiques avec XP.
Et enfin, quelques autres points à connaître dans notre
Foire Aux Questions
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